Coach certifiée dans l'épuisement
et le Burn-out

Le Karoshi ou Burn-out Japonais

Le Karoshi ou Burn-out au Japon représente l’extrême manifestation de l’épuisement professionnel. Le Japon est incontestablement en tête lorsqu’il s’agit de discuter du Burn-out.

Ce pays a établi une norme au-dessus de toutes les autres en la matière. Le mot « Karoshi » est introduit pour la première fois dans un ouvrage publié en 1982 par trois médecins japonais. Ce terme est à lui seul évocateur lorsqu’on en connait le sens.

Mais qu’est-ce que le Karoshi ?

C’ est le décès brutal lié au travail par arrêt cardiaque, AVC, ou Karo-jisatsu : le suicide dût au stress.

Le premier cas est répertorié en 1969.
Un employé âgé de 29 ans, travaillant dans le service d’expédition d’un grand journal japonais, succombe à un arrêt cardiaque.
Reconnu comme une maladie professionnelle dès 1970, ce phénomène touche toutes les professions depuis les années 80.

 Le Karoshi ou Burn-out Japonais est le model extrême de l'épuisement professionnel. On ne peut parler de Burn-out sans parler du Japon.

Ce mal-être excessif trouve plusieurs explications :

Il est tout d’abord culturel. Les Japonais sont conditionné à obéir, à travailler beaucoup et à respecter leurs supérieurs que ce soit les parents, les professeurs ou leurs patrons. De plus, la notion de communauté prime sur l’individu et le bien-être.

Historiquement, cette culture du « travail acharné » remonte à la seconde moitié du 19ème siècle.
Confrontés à l’Occident, les Japonais cherchent à renforcer leur puissance économique, développer leurs industries et leur commerce, et avoir une armée forte.
Après la Seconde Guerre mondiale, les longues heures de travail deviennent la norme pour stimuler la reprise économique.

Sur le plan constitutionnel, il existe une expression japonaise qui dit : « La constitution s’arrête aux portes des Kaïsha » (les entreprises).
La rentabilité de l’entreprise prime sur le bien-être des employés.

Pour remédier au Burn-out Japonais, quelles solutions sont envisagées ?

La prévention du Karoshi est une obligation nationale depuis 2014, suite à une loi votée à l’unanimité.

Seulement les habitudes sont rudes. Des coupures de courant et d’accès à Internet sont mises en place pour contraindre les employés à cesser de travailler. Les employés peuvent cumuler jusqu’à 80 heures supplémentaires par mois. Ils restent au bureau, armés de lampes de poche et d’accès Internet personnel.
Des drones diffusant de la musique pour perturber leur concentration et les obliger à rentrer chez eux, sont en phase de test.

La semaine de travail de quatre jours est de plus en plus fréquente.
Les objectifs Japonais sont désormais de rétablir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et de promouvoir le bien-être.

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