Coach certifiée dans l'épuisement
et le Burn-out

L'épuisement d'une soignante

L’épuisement d’une soignante peut mettre plus ou moins de temps à s’installer.
De pleine d’énergie à vidé, le temps peu être plus ou moins long. Lorsqu’on est passé au presse agrume, que nous reste-t-il ?

L'épuisement d'une soignante peut mettre du temps à s'installer. De pleine d’énergie à vidé, le temps peu être plus ou moins long. Lorsqu'on est passé au presse agrume, que nous reste-t-il ?

L'épuisement d'une soignante : 20 ans, vitalité au top, l'épuisement est loin

Pleine de rêves, d’idéaux et d’énergie, j’allais travailler, basket aux pieds, ma cape de super héroïne sur les épaules. J’étais prête à sauver le monde.

 

L'épuisement d'une soignante : 30 ans, la fatigue s'installe, l'épuisement montre son nez

Devenue maman, mes priorités avaient un peu changé. Cependant consciencieuse et investie, je sacrifiais avec fierté mes besoins et ceux de ma famille pour ma profession. Je pensais que la dévotion m’apporterait reconnaissance et honneur.

 

L'épuisement d'une soignante : 40 ans, l'épuisement s'installe, la soignante est essorée

Divorcée, je me sentais comme une orange qui allait au boulot faire presser son jus avec une obligation de rendement quotidien. 

Je rentrais essorée le soir, sans moyen de me ressourcer. J’étais juste bonne à aller me coucher afin de garantir la quantité de jus nécessaire pour le lendemain.

Et puis un jour, l’orange n’a plus eu de jus. 

Mon entreprise m’a laissé tomber sans reconnaissance, ni honneur, ni gloire.

Je me suis retrouvée seule. 

Petite orange vide, bonne à jeter, puisque devenue inutile.

Dégoûtée, épuisée, je ne savais plus qui j’étais, ni ce que j’allais devenir. Moi qui ne savais rien faire d’autre.

L'épuisement d'une soignante... une fin en soi ou le début d'autre chose ?

Les soignants sont une population particulièrement à risque, qui pensent métier et non compétences.

Il est possible de rester soignant et apprendre à se respecter. Il est possible de poser ses limites, être fidèle à ses valeurs , écouter ses besoins. C’est d’ailleurs le chemin que j’invite à suivre dans mon accompagnement Renaissance.
Dans d’autres cas la blessure est tellement forte que la profession devient une aversion. La reconversion peut être difficile à envisager car cette population professionnelle pense ne pas savoir faire autre chose qu’être soignante.
Combien de fois ai-je entendu ou dit : »Ben je sais pas ce que je pourrais faire d’autre moi, je suis juste infirmière! »

Comme si être une blouse blanche était une fin en soi. 

Alors que nous savons être : secrétaire, psychologue, informaticien, manutentionnaire, agent d’entretien, pharmacien, assistante sociale, serveur, pédicure, coiffeur, diététicienne, formateur, éducateur, laborantine….

Combien de compétences avons-nous finalement?

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