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et le Burn-out

Physiologie et Phases du Burn out
ou la réponse du corps face au stress

Pendant les phases du burn-out, le corps réagit physiologiquement au stress en activant une multitude d’hormones qui nous aident à faire face au danger perçu. Ces décharges hormonales ont des effets collatéraux sur nos organes et, à long terme, peuvent provoquer des dysfonctionnements hormonaux et des troubles physiologiques associés au burn-out

Stress et douleur, phases du burn-out. Burn-out passé au microscope

Le Burn out évolue suivant 3 temps :

Pendant les phases du Burn-out : l’alerte

Le cerveau ordonne au corps de sécréter différentes hormones afin d’assurer qu’il soit prêt à réagir et/ou à s’adapter à la situation.

Les glandes surrénales libèrent de l’adrénaline en réponse au stress, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles. Le corps est sur le qui-vive, prêt à réagir au besoin.

L’hypothalamus sécrète à son tour des CRH (Corticotropin Releasing Hormone) pour agir sur l’hypophyse. Cette dernière à son tour sécrète de l’ACTH (Adéno Cortico Tropin Hormone), qui circule dans le sang et stimule les corticosurrénales libérant le fameux Cortisol, qui fournit l’énergie nécessaire pour nourrir les muscles, le cerveau et le cœur en maintenant à la normale le niveau de glycémie.

Pendant les phases du Burn-out : la résistance

Le cortisol nous aide à résister au stress en détruisant les tissus et en brûlant l’énergie pour permettre à l’organisme de réagir. Malheureusement, à long terme, il peut avoir des effets dévastateurs sur l’organisme.

– Au niveau métabolique :
Le cortisol est hyperglycémiant et stimule la fabrication de glucose. À long terme, il entraîne une prise de poids et installe progressivement une insulino-résistance (favorisant le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires).

– Au niveau des os :
Par son effet catabolisant, il empêche la constitution osseuse.

  • Rôle anti-inflammatoire : Il inhibe l’inflammation et le système immunitaire, favorisant les infections à répétition.
  • Rôle sur le système nerveux : Il inhibe l’hypophyse, affectant la thyroïde et la fertilité.
  • Rôle sur le système cardio-vasculaire : Par son effet vasoconstricteur, il perturbe l’équilibre sodium/potassium et donc le système cardio-vasculaire.

Dans cette phase, le corps sécrète également de la DHEA, l’hormone de la jeunesse, qui agit en tant que médiateur face au cortisol. Ensemble, ces 2 hormones permettent le maintien de l’homéostasie, c’est-à-dire de l’équilibre interne. La DHEA compense et s’oppose aux effets dévastateurs de la sécrétion abondante et prolongée de cortisol.

À ce stade, les glandes surrénales s’épuisent et la sécrétion d’aldostérone peut être déficitaire. Le corps perd du sodium via les urines, entraînant un excès de potassium. Il en résulte une sensation de fatigue, de faiblesse musculaire et peut engendrer des palpitations.

Le cortisol, sécrété de manière excessive, inhibe la sécrétion de mélatonine, hormone responsable du sommeil. Il n’y a donc plus de sommeil profond et réparateur.

Pendant les phases du Burn-out : le stress chronique

Le stock de sérotonine s’effondre. La sérotonine, appelée l’hormone du bonheur, régule l’humeur, l’anxiété, la satiété et la douleur.

Nous nous retrouvons ainsi sans ressource face au stress qui perdure. L’anxiété augmente.

Puis les glandes surrénales s’effondrent à leur tour. Il n’y a plus de sécrétion de cortisol. Nous ne sommes plus capables de supporter le stress, le Burn-out est consommé.

Les manifestations au cours des phases du Burn-out

Le Burn-out attaque et nous touche sur tous les fronts, que ce soit physique, émotionnel et intellectuel

Au niveau physique :

Fatigue généralisée, troubles digestifs, dorsalgies, problèmes cutanés, céphalées, apparitions d’infections de plus en plus fréquentes, déséquilibres hormonaux, insomnie, hypertension artérielle, rigidité musculaire, perte ou prise de poids.

Au niveau émotionnel :

L’irritabilité, le cynisme, le négativisme, le sentiment d’abandon, la diminution de l’estime de soi, le sentiment d’incompétence, l’anxiété, la culpabilité, la perte de motivation, l’aversion au travail, de la colère, de l’agressivité, la méfiance, de la susceptibilité, le repli sur soi et l’isolement.

Au niveau intellectuel :

Des troubles importants de la mémoire, l’incapacité à réfléchir, l’indécision, la confusion mentale, des difficultés à se concentrer.

Source : Approche médicale du Burn-out

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